John est un rédacteur web freelance heureux. Il génère 6 000€ de chiffre d’affaires mensuel. Son carnet de commandes explose. Ses clients lui sont fidèles. Son métier le passionne.
Derrière votre écran, vous commencez à pleurer. Vous avez envie de l’étriper, ce p’tit conn… veinard.
Parce que pour vous, la réalité c’est plutôt :
- pâtes tous les soirs. Et même si elles sont bonnes, ça vous fatigue.
- difficultés à finir le mois.
- stress à gogo.
Vous en bavez. Vous galérez. Vous n’y arrivez pas.
Mais vous voulez que je vous dise un truc : vous aussi, vous pouvez devenir John.
Dès maintenant.
Première étape : lire les 18 stratégies qui cartonnent pour les rédacteurs web freelance.
Ca commence juste en-dessous. Ready ?
1 – Ich liebe niche
Spé-cia-li-sez vous ! C’est pas moi qui le dit. C’est Seth Godin, le « gourou » américain du marketing. Alors on va le croire et je vais vous apporter quelques arguments pour essayer de vous convaincre.
Pour cela, mettez-vous simplement à la place d’un prospect. Ce dernier, responsable d’une entreprise de jardinage, cherche à enrôler un rédacteur web freelance. Vous, par exemple. Vous êtes en compétition avec Elsa, une rédactrice spécialisée en botanique. De votre côté, vous écrivez sur tout : nouvelles technologies, mode, santé, fitness, économie etc.
A votre avis, qui ce patron va-t-il choisir, à expérience égale ? Vous comprenez mieux l’importance de vous spécialiser.
Trouver une niche et s’y coucher (euh, tenir, pardon) permet aussi :
- de facturer plus cher voire beaucoup plus cher. Dans un de ses articles, le rédacteur web Christophe Da Silva explique ça : « une de mes connaissances évoluant exclusivement dans le domaine de la rédaction juridique peut facturer le feuillet aux alentours de 500 euros ». Avec ça, finies les pâtes, mes amis.
- d’affiner son expertise.
- de mieux cerner les besoins de vos futurs clients. Si vous écrivez tous les jours sur les chats, je suis certain que vous saurez trouver des idées de contenu qui claquent pour un gérant d’animalerie.
- de vous rendre incontournable pour les clients de votre secteur d’activité.
2- Passez de rédacteur web freelance à couteau-suisse
« Le rédacteur web, bah c’est juste quelqu’un qui écrit des textes sur Internet. » Tiens donc…
Pour rappel, le métier de rédacteur web ne se limite pas qu’à la rédaction. Comme l’explique Isabelle Canivet dans son ouvrage « Bien rédiger pour le web », « le rédacteur web comptera des notions de communication, référencement, marketing, ergonomie, architecture de l’information, accessibilité, graphisme, langage HTML, analyse statistique et à côté de cela, rédaction ».
Oui, ça fait beaucoup. Mais John gagne 6 000€ par mois, je vous rappelle. Alors formez-vous, si ce n’est pas déjà fait.
Bien comprendre les rouages du SEO (optimisation pour les moteurs de recherche) sera bien évidemment déterminant si vous souhaitez bien positionner un contenu. J’aborde ce point un peu plus bas. Restez par là !
3- 6 méthodes infaillibles pour trouver plein d’idées de sujets
Imaginez. Vous venez de décrocher un super contrat. Votre client vous a fixé une deadline. Ce soir, à 20h, il veut une liste géniale de 20 idées d’articles dans sa boîte mail. Il est 18h. Vous en avez cinq. Vous commencez à transpirer. Presque à pleurer. Calmez-vous.
Autant le dire de suite : ce thème-là pourrait faire l’objet d’un article tellement il y a de choses à dire dessus. Mais comme je suis sympa, je vais éviter de vous faire perdre un client en vous lâchant quand même quelques trouvailles :
- posez-vous d’abord une question basique : que recherche le client de mon client quand il le cherche dans un moteur de recherche ? Des idées vont surgir.
- utilisez BuzzSumo pour trouver les sujets les plus populaires relatifs à un mot-clé donné.
- regardez ce que fait la concurrence (sans plagier bien sûr).
- servez-vous d’un service de recherche de mots-clés comme le générateur de mots-clés de Google, SemRush, KeywordTool, KWFinder, Übersuggest.
- profitez des recherches associées de Google.
- jetez un œil aux forums. Les gens y posent plein de questions. Soit autant de sujets possibles.
Bonus : je vous conseille la lecture de cet article qui m’a bien aidé dernièrement.
4 – Droguez-vous
Pour être productif, il est nécessaire de se reposer et de se changer les idées. Vous en avez marre ? Vous n’avancez plus ? Lâchez prise et ressourcez-vous. Pour ça, je vous conseille une petite mise au vert. Une étude menée par des psychologues de l’Université de l’Utah et de l’Université du Kansas a démontré que s’immerger dans la nature améliorait la créativité. Si vous n’avez vraiment pas le temps, investissez quelques euros dans des plantes vertes à placer sur votre bureau 😉
Sinon, il reste des solutions plus classiques comme le recours aux drogues douces (bière, café, Red Bull), le sport, le shopping, les amis etc. Pour moi, ce sera le sport.
5 – Jouez à l’homme Visible
Pour être vu, il faut se montrer. Pour générer du cash et du client, aussi. Je vous propose trois façons d’y arriver.
a. Le réseau
On n’y pense pas toujours, malheureusement. Pourtant, posséder un bon réseau reste primordial. Vous venez de vous lancer ? Vous vous êtes lancé mais avez sauté l’étape « J’informe tout mon répertoire sur le champ ? » Il n’est jamais trop tard. Prévenez tous vos contacts – j’ai bien dit tous, même Robert de Lozère – que vous êtes le rédacteur web n°1 de la planète.
Qui vous dit que Jeanne, responsable d’un site e-commerce avec qui vous avez noué une amitié sur Facebook, voilà sept ans, n’est pas à la recherche d’un profil comme le vôtre ? Alors faites-le lui savoir. Vite.
Si vous ne savez pas comment faire malgré tout, jetez un œil à cette vidéo :
https://www.youtube.com/watch?v=D5YcO5vLHsY
N’oubliez pas également les soirées réseaux, meetups et autres afterworks en rapport avec votre domaine d’activité – ou pas d’ailleurs – pour aller montrer votre frimousse.
b. Le guest blogging
67 articles sur votre site web ou blog + 25 lecteurs mensuels + 60 heures de travail hebdo = beaucoup d’efforts pour peu de sous-sous sur le compte en banque.
Où je veux en venir ? Vous pouvez publier tant que vous voulez (lorsque vous débutez), si vous ne faites pas la promotion de votre contenu, personne ne vous lira.
Ce n’est pas moi qui le dit, c’est la majorité des rédacteurs et blogueurs qui marchent. Prenons André Dubois, qui aide les blogueurs à avoir « plus de visiteurs et de clients ». Voilà son avis : « Ecrire du contenu ne vous apportera pas de trafic. Parce que si personne ne connait votre blog, personne ne lira vos articles […] Le meilleur moyen de construire votre trafic est de publier chez les autres. Vous devez vous appuyer sur les autres sites pour faire connaître le vôtre. »
Le guest blogging (article invité) serait donc la solution miracle. Testez-le. Et n’attendez pas un bifton en retour. Ecrire chez les autres, c’est du gratos. Ca prend du temps. Ca demande beaucoup, beaucoup d’efforts. Mais ça en vaut la peine, à en croire certains.
Vous gagnerez en visibilité, réputation et attirerez sur votre site de futurs clients, si tout va bien. Alors trouvez votre niche, préparez votre pitch et contactez les sites qui vous intéressent (vérifiez bien qu’ils acceptent les articles invités).
c. Les plateformes freelance
Un autre bon moyen de vous exposer consiste à présenter vos services sur quelques plateformes freelance. Je sais ce que vous allez me dire. Je débute. J’ai pas de clients, pas de portfolio, pas d’expérience. Donc je facture ma journée de travail 100 euros TTC pour être sûr de remporter quelques contrats. Vous sortez. Tout de suite. La joue gauche rougie après la grosse baffe que je viens de vous asséner. Ne vous rabaissez pas. J’en parle d’ailleurs plus bas dans ma stratégie n°18.
Vous voulez savoir comment faire, pas vrai ? Je vous conseille de lire un article de Sophie Gauthier, du blog Contentologue : « 21 astuces pour gagner 3000€ par mois sur les plateformes freelance ». Cette rédactrice m’a appris plein de trucs. Je suis sûr qu’il en sera de même pour vous.
Pour finir, je vous lâche quelques noms de plateformes pour freelances : Hopwork, Redacteur.com, Upwork, 404works
6 – Ecrivez, écrivez, écrivez, écriver, écrivéééééééé
Arrêtez-vous avant de vous endormir sur votre clavier, pas comme moi juste au-dessus. Cela vous évitera de passer sur l’excellent site Bescherelle ta mère et qu’un lecteur désobligeant vous sorte un truc du style : « Nique sa mère, t’as un blog et tu sais pas écrire çais-fran zyva. »
Wesh. Sérieusement, n’hésitez pas à pratiquer au quotidien. Quelques lignes, 300 mots, 700 mots ou 2 000 mots : peu importe la taille, vous allez générer des automatismes, des habitudes qui vous feront gagner en productivité sur le long terme.
« Si vous écrivez 1h30 tous les jours pendant 10 ans, vous allez devenir un bon écrivain », a déclaré Stephen King dans Time, en 1986. Au boulot, tout le monde.
7 – Être so SEO
Prendre en compte le SEO (Search Engine Optimization, Optimisation pour les moteurs de recherche) vous aidera à augmenter votre trafic, notamment en choisissant des mots-clés pertinents adaptés à votre cible. Attention : l’époque où il suffisait de truffer son site de mots-clés – keyword stufffing, en anglais – est aujourd’hui révolue. Google a pigé et va vous faire très très mal si vous n’allez pas dans son sens. Je vous explique tout ça dans la stratégie suivante.
En bref, pensez d’abord à :
- l’optimisation on-site : balises HTML, ancres de lien, images etc.
- l’optimisation off-site : backlinks (liens pointant vers votre site), netlinking, liens sortants (liens sur votre site qui pointent vers d’autres sites).
C’est évidemment très très schématisé. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter ces deux sites :
- SEOMix : une agence web experte du référencement naturel et du CMS WordPress.
- Eskimoz : une agence web spécialisée en référencement naturel.
8 – SEO, mais pas trop !
Ayez en tête le référencement naturel, mais pas trop quand même. Produire du contenu de qualité est essentiel. C’est Google qui le dit, alors écoutez-le car comme 93% des gens en France, vous l’utilisez.
Il y a quelques années, il a eu la bonne idée de lancer deux algorithmes – Google Panda en 2011, Google Penguin en 2012 – pour sanctionner les méchants propriétaires de sites qui créaient du contenu de faible qualité et pratiquaient un référencement abusif.
Félicitations : comme John, vous n’écrivez que du contenu de qualité. Vous aidez les gens. Vous répondez à leurs questions. Vous êtes sur la bonne voie.
9 – Rédaction, à fond la forme
Le web est un univers mouvant qui se transforme aussi vite que vous changez de sous-vêtement. Vous comprenez mieux la nécessité de vous former. Encore et encore. Fréquemment. Vous vous remettrez en question, développerez vos compétences, prendrez du recul sur votre activité et bonifierez votre offre de services.
A la clé ? La possibilité de facturer plus cher, si vous devenez de plus en plus pointu sur un sujet donné. Faites de la veille au quotidien. Suivez les sites, blogs et influenceurs de votre domaine d’activité sur les réseaux sociaux pour ne rien rater.
10 – Pensez épicerie fine, pas hard-discount
La rédaction web, c’est pas toujours facile. Surtout quand vous voyez certains rédacteurs facturer 10 balles un article de 1 000 mots. Simplement : ne tombez pas dans la surenchère en vous alignant sur ceux qui cassent les prix. Ne vous sous-estimez pas et ne discountez pas (ça se dit, ça ?) votre travail, svp.
Fixez votre juste prix. Si vous souhaitez passer des pâtes, au foie gras, je vous redirige vers deux ressources :
- Comment fixer ses tarifs quand on débute comme rédacteur freelance ?
- Le baromètre 2015 des tarifs des rédacteurs web et community manager
11 – Mon flingue, où est mon flingue ?
Y a rien à faire. Votre productivité n’est pas mauvaise mais elle n’atteint pas des sommets. Vous voulez et devez écrire plus vite. Pour vous, votre famille, vos clients.
Essayez un truc : mettez un flingue sur votre tempe, chargé de préférence, lorsque vous pondrez votre prochain article. J’utilise l’image du flingue pour vous faire prendre conscience d’un truc : écrivez sous pression pour écrire plus vite. Si vous êtes à court de flingue, débrouillez-vous.
Et ce n’est pas parce qu’on écrit plus vite qu’on pond du contenu caca-boudin. Loin de là.
Maintenant, quelques astuces pour y parvenir :
- utilisez un timer. Oui, je l’ai déjà fait car j’avais lu un article d’un blogueur américain qui disait faire ça avec un minuteur pour œufs. Un smartphone fera aussi très bien l’affaire. Sinon, allez voir par ici.
- Apprenez à taper sur votre clavier aussi bien qu’Usain Bolt court le 100m. Testez ça, c’est marrant.
- Passez à autre chose si vous bloquez
- Adoptez la positive attitude (pas les chansons de Lorie, par contre, merci). Si vous vous levez un matin dans un état dépressif, inutile de vous dire qu’il sera compliqué de chiader un papier dont le titre est le suivant : « Douze clés pour enfin devenir une personne heureuse. »
12 – Adoptez un mec euh, pardon, d’autres rédacteurs
Sortez de chez vous. Aidez les autres. Communiquez avec eux, surtout ceux qui exercent le même métier que vous. Bref : créez des interactions avec d’autres rédacteurs.
Viendra peut-être un jour où vous percevrez John, celui de mon exemple, comme un petit joueur. Vous serez débordé de travail. Vous ne pourrez plus honorer les 392 contrats signés tous les mois. A ce moment là, vous serez content de connaître Marc, Léa et Yacine.
Marc, Léa et Yacine sont rédacteurs web. Tiens, tiens. Comme vous. Et Marc, Léa et Yacine vont récupérer certains de vos prospects et/ou clients. Quoi ? Là, vous vous dites : « J’ai trimé pendant des mois et des mois pour me construire un réseau, c’est pas pour le refiler aux autres. » Tranquille. Vous avez plus le temps, on a dit. En échange, Léa, Marc et Yacine vous en seront éternellement reconnaissants. Et un jour, ils vous renverront aussi des clients (si c’est pas des crevards). Capito ?
13 – Persona non grata ? Persona tu créeras
Petit rappel : un bon contenu web, entre autres, est un contenu qui parle aux personnes auxquelles vous vous adressez, les informe, les aide et répond à leur(s) principale(s) interrogation(s). Pour produire des textes de qualité, glissez-vous dans la peau de vos lecteurs potentiels. Si vous connaissez bien votre marché, vous saurez exactement ce que vos cibles veulent lire.
Comment faire pour les matérialiser ? Créez des personas ou personnes imaginaires représentant vos clients idéaux.
Voici un modèle bien détaillé pour y parvenir.
14 – Soyez utile
Par nature, l’être humain est égoïste. En général, il s’intéresse d’abord à lui avant de penser aux autres. Quelle banalité. Oui, je sais. Ca fonctionne comme ça aussi pour nous, les rédacteurs. Donc n’écrivez pas pour vous. Ecrivez pour vos lecteurs. Et idéalement en leur apportant une plus-value, un bénéfice concret. Quelque chose d’utile.
Exemple : Thibaut est barbu. Sur la Toile, il recherche des informations pour rendre sa touffe de poils – celle du visage – plus éclatante. Il tombe sur un premier article : « Rendre sa barbe plus éclatante, c’est facile ». Puis sur un deuxième : « 9 conseils qui marchent pour avoir la plus belle barbe des Bouches-du-Rhône. »
Sur lequel Thibaut va-t-il cliquer ? Roulement de tambours : le second, of course. Pourquoi ? Déjà, Thibaut habite dans le 13, donc pouvoir se la raconter localement, c’est cool. Ensuite, il a très envie de connaître ces fameux conseils et donc le bénéfice qu’il va pouvoir en retirer.
15 – Vous + vos lecteurs = cœur avec les doigts
Impliquez vos lecteurs dans vos écrits. Aimez-les. Chérissez-les. Ils vous le rendront bien en commentant, en partageant, en parlant de vous.
Tout cela n’est pas si simple, certes. Cela réclame de l’expérience, de la pratique, des tests ou encore de l’empathie. Essayez !
N’hésitez pas à les stimuler, à les scotcher au plafond. Ca commence par le titre. Et vous savez quoi ? On va voir ça tout de suite.
16 – « Bal tragique à Colombey – 1 mort »
Ce titre barrait la couverture de l’hebdo satirique Hara-Kiri après la mort du général De Gaulle. Je ne suis pas là pour juger le fond. Untel va le juger outrancier. Un autre rigolo. Un autre déplacé. On peut quand même déceler au moins une qualité à ce titre, qu’on le trouve de bon ou de mauvais goût : il incite à la lecture et fait appel aux sentiments des lecteurs.
Votre titre conditionne tout. Un peu comme un premier rendez-vous galant. Si vous êtes inintéressant dès le départ, la personne en face aura du mal à vouloir aller plus loin. Si vous vous montrez persuasif, elle voudra très certainement découvrir ce qui se cache derrière… votre personnalité. Comprenez par là qu’elle lira votre papier.
En résumé : votre titre est là pour en mettre plein la vue à vos lecteurs et retenir leur attention. Attention : je n’ai pas dit de verser dans le putaclic et/ou de créer des titres mensongers. A vous de voir où sont vos limites.
Confectionner un titre percutant n’est pas toujours facile sur le web. En effet, le positionnement d’un mot-clé entre en jeu et rend l’exercice parfois complexe.
Pour vous aider, j’ai sélectionné cette ressource, en anglais, sous la forme d’une infographie : « la formule pour un titre parfait ».
Si vous pigez pas l’anglais, demandez de l’aide à Brian. Celui de la cuisine.
17 – Marketez votre portfolio
Première étape, avant toute chose : posséder un site web. Si possible agréable à lire et à consulter. Ensuite, je pense qu’il est nécessaire, pour se démarquer, d’afficher clairement votre plus-value à vos futurs clients. J’entends par là les bénéfices que vous pouvez leur apporter. Pensez marketing avant de penser à vous.
18 – Rédacteurs web freelance : on lâche rien
La vie du rédacteur web freelance n’est pas toujours rose, faut bien l’avouer. Surtout au départ, quand personne ne vous connaît. A ce moment-là, qu’est-ce qu’on en bouffe, des pâtes. Accrochez-vous, ça finira toujours pas payer. Au pire, vous serez interdit bancaire et votre femme – ou votre mari – vous aura largué parce que vous travaillez trop. Y a pas de problème, que des solutions.
Vous déprimez ? Lisez l’étude Hopwork sur le freelancing, ça vous remontera sûrement le moral. On y apprend par exemple que 63% des freelances sont moins angoissés, comparé au salariat. Que 74% d’entre eux se sentent plus épanouis qu’en emploi salarié. Et, enfin, que 90% des freelances le sont par choix. Vous voyez, z’avez fait le bon, de choix.
Vous avez détesté John. D’ici quelques mois, c’est lui qui vous détestera. On parie ?
C’est tout pour aujourd’hui. N’hésitez pas à me faire part de votre avis, suggestions et axes d’amélioration en commentaire.
Alex dit
Excellent Thibaut !
Article très complet, je partage !
Je me lance (doucement) dans la rédaction web. Je suis « à priori » spécialisé web marketing (je rédige pas mal d’articles invités chez les costauds du web en ce moment, pour promouvoir mon blog) mais ne dirais pas non à d’autres secteurs.
Se spécialiser, d’accord, mais quand on se lance et qu’on sent qu’on peut, « à priori », écrire sur beaucoup de sujets (pas tous, mais beaucoup) comme les voyages, lifestyle etc. mais pas technologique, hardware, etc.…
… Il faut bien commencer quelque part non ? Je me vois mal dire non à une opportunité, sauf si c’est bien sûr quelque chose qui ne m’intéresse vraiment pas.
Comment dans ce cas se « spécialiser » ? J’imagine que ca vient au gré des premiers contrats et affinités qu’on se découvre ?
Merci en tout cas pour l’article et les tuyaux ! Je mets ton site dans mes favoris ;p
Thibaut Forté dit
Bonjour Alex, merci pour ton commentaire 😉
Tu mets le doigt sur un point très intéressant. Dans mon cas, me spécialiser dans le sport a été « naturel ». J’ai travaillé pendant cinq ans dans la presse sportive, connaît très bien ce secteur et suis passionné de sport. Je pratique intensément la course à pied, notamment, et suis un dingue de foot.
Si tu souhaites te spécialiser, je pense qu’il faut tout simplement que tu choisisses un sujet qui te passionne, sur lequel tu sois à l’aise et qui ait des retombées business potentielles, bien sûr. Cela peut effectivement venir de tes premiers contrats, de tes affinités, de ton passé pro et/ou perso etc. A toi de voir. Mais se spécialiser n’est ni un impératif, ni une fin en soi. Juste une conviction personnelle partagée par plusieurs spécialistes.
Enfin, je comprends ton dilemme en tant que rédacteur débutant. Tu as déjà esquissé un élément de réponse : si une opportunité ne t’intéresse vraiment pas, ne la saisis pas. Dans le cas contraire, fonce !
Julie Lc dit
Merci Thibault ! Je lis cet article à l’heure où je commence à être un peu désemparée avec ma canne à pêche sur mon rocher et de voir qu’aucun poisson ne mord à l’hameçon ! Bref, c’est un article rempli de fraîcheur qui redonne de la motivation. Alors Bravo pour ça, bonne continuation à toi !
Thibaut Forté dit
Bonsoir Julie,
Merci pour le retour, et bon courage pour la pêche et tes prochains voyages 😉
Maxime dit
Bonjour Thibaut,
Je lis ton article un peu tard, mais je ne connaissais pas ton site avant aujourd’hui. Ton article est vraiment super et bien écrit. Très plaisant à lire.
Bonne continuation à toi.
Amicalement,
Max